LUCILE CALLEGARI

Les Kaprices de Lucile Callegari

Peintre autodidacte de la région bordelaise, c’est dans le monde de l’art que j’évolue depuis plusieurs années. Le milieu de la création m’enthousiasme, mais je reste avec l’idée que ce n’est pas pour moi… Je grandis dans un environnement familial intellectuel et artistique, avec une mère férue d’histoire et de voyages, et un père peintre à ses heures perdues. Parcours scolaire tourné vers la littérature, c’est avec passion et avec une soif de connaissance accrue que j’intègre la faculté d’Histoires des Arts et d’Archéologie de l’Université de Bordeaux III ; quelques voyages culturels, visites d’expositions et de salons européens parfaire mon apprentissage. Mon immersion dans la vie active se révèle riche et variée par la succession de missions au sein d’associations culturelles bordelaises (arts plastiques, théâtre, poésie contemporaine…).C’est à 35 ans et à la suite d’un drame familial que le pas est franchi grâce au soutien et l’accompagnement d’un ami artiste peintre avec lequel la confiance s’est installée. Le cap de la création est enfin franchi et je le perçois très vite comme un acte libérateur et de découverte de soi. Le choix unique du portrait féminin s’impose à moi comme une évidence ; travail sur l’humain avec l’infinité de possibilités de traitement esthétique et émotionnel qu’il m’offre. Rien n’est défini à l’avance et ce processus de création révèle mon inconscient ainsi matérialisé. Ces femmes sont le reflet de moi-même, leur regard est le reflet de mon âme. Le visage prend forme avec rapidité et énergie. Le modèle disparaît dés les premières touches ; le réel est modifié et ne devient que mise en scène, prétexte à la confrontation d’un face à face. Témoignage d’une réalité perdue, transcendée par la multiplication et la variation infinie de l’image féminine, ainsi devenue universelle et intemporelle ; pluralité des modèles pour ne faire qu’un. C’est bien ma nature profonde et intime qui transparaît dans mes œuvres. C’est alors que l’œil extérieur et subjectif du spectateur peut imaginer l’histoire, sa propre histoire car l’art du portrait n’est qu’une histoire de rencontre…

Kaprices Gallery . Peinture N° 1 Lucile Callegari

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